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Création : mercredi 7 décembre 2022 21:45

Écrit par Thierry

Nous étions quelques inscris pour le week-end kayak mer proposé par le CRIFCK sur la baie de Somme. Finalement faute de suffisamment de participants il fut annulé. Fort déçu, qu’à cela ne tienne, on est quatre kayakistes confirmés, on s’organise et on y va quand même.

3 et 4 décembre la météo n’est pas des plus encourageante : vent nord-est, ciel couvert, pas de pluie, ça ira. La marée est descendante de 9h à 16h, ce n’est pas le plus pratique pour un aller-retour, mais on s’en arrangera en passant par les contres courants entre les bancs de sable.

Vendredi tout est prêt, samedi matin on charge la remorque et on y va. A 13h on est sur place au Cap Hornu. Il y a du vent, ça caille mais une fois en tenu de kayakiste et sur l’eau ça va. On remonte le courant vers St Valérie, on travers le port jusqu’au débouché de la Somme. Jolis coups d’œil sur les belles maisons, les bateaux et même des pirogues. On fait qq bacs puis on redescend jusqu’à la 6ème balise verte du chenal. On rencontre qq phones qui nagent et un gros posé sur le sable. On remonte au cap Hornu sans difficulté. le temps de charger la remorque et de se changer la nuit tombe. On rejoint notre hébergement dans un gite équestre à Cayeux-sur-mer. La douche chaude est réconfortante. On repart dîner à Saint Valérie. Pas le temps de visiter le marché de noël on s’engouffre dans le restau recommandé, au menu moules frites et muscadet.

Dimanche matin les conditions mer et météo sont les mêmes. On va voir la Manche à Cayeux puis la baie au phare du Hourdel. On embarque au Cap Hornu. La marée est haute, elle descend. Le projet est d’aller au Crotoy en passant par la balise BIF cardinal ouest pour contourner les bancs de sable. Puis d’aller vers le Hourdel et remonter au Cap Hornu. 

Nous rencontrons quelques phoques et passons facilement entre les bancs de sable, le courant est vif, à 1 km du port nous bifurquons et contournons la cardinal BIF. Il y a là beaucoup de phoques. Ils quittent leur repos sur les bancs de sable et viennent nager autour de nous, à distance raisonnable. Ils sortent la tête de l’eau pour nous regarder avec leurs gros yeux. Ils sont à la fois curieux et craintifs. Les conditions étant favorable on va facilement jusqu’au Hourdel. On débarque pour aller prendre une boisson chaude au bar en attendant que le jusant diminue après la mi-marée. boisson chaude sera finalement une excellente soupe de poissons. Mais avant, pour rentrer dans le restau il nous a fallu laver nos pieds pleins de vase. Réchauffé et repu nous avons repris notre navigation de retour. De vaste banc de sable à contourner. La remonté du courant quoi que fastidieuse se fait bien. Jusqu’à ce que les passages se soient refermé ! il est trop tard pour contourner d’autres bancs de sable. Ceci étant une éventualité, on passe au plan B. On retour rapidement au Hourdel et on remonte le cours d’eau qui sort du port en tirant nos kayaks. On s’enquerre auprès des promeneurs d’une bonne volonté pour emmener un conducteur chercher notre minibus au Cap Hornu. Ce qui se fait finalement assez vite malgré nos tenues d’extraterrestre. La remorque est chargée on est chaudement réahabillé, on est au sec dans le véhicule, tous heureux de cette belle navigation avec les phoques dans un site exceptionnel malgré les rigueurs d’un temps d’hivernal. La nuit est tombée, on prend la route du retour. A quand notre prochaine sortie en mer ?

Jean-paul Morel (Orsay)